18 décembre : désignation par le préfet de Macary comme maire et Elie Mazeau comme adjoint
1833
4 avril : Le maire Macary se plaint au sous-préfet des agissements de son adjoint Mazeau :
« Monsieur le sous-préfet, c'est à regret que j'ai à vous prévenir qu M Elie Mazeau, propriétaire et adjoint de la commune, au moyen de fossés très profonds qu'il vient de faire pratiquer à chaque côté d'une pièce de terre lui appartenant, a entièrement envahi un chemin vicinal qui la traversait en en changé sa direction ; …
Une autre usurpation du même mais d'une autre nature à vous signaler, c'est un communal dans le village de Beaumont… appelé communal de la fontaine lettre B n°425 se trouve également maintenu et désigné sur le nouveau cadastre champ de la commune section B n° du plan 126.»
Mais le sous-préfet fait la sourde oreille et M Macary lui envoie un nouveau courrier et un nouveau procès verbal :
« … le sieur Elie Mazeau a usurpé à la commune depuis quelques mois :
1e Un chemin vicinal qui traverse l'une de ses pièces de terre, situé près le village de Beaumont … chemin de Caillaud à Piégut 2ème classe n°7 et en outre reconnu être très ancien et avoir toujours existé. Ce chemin se trouve coupé en deux endroits par des fossés très profonds qui en change sa direction et en détourne le public qui ne pouvant circuler de ce côté qu'en faisant un long détour, mais dans un autre chemin qui croise celui-ci, où il est impossible de passer avec bœufs et charrette, vu son état de dégradation.
2e Un champ commun appelé communal de la fontaine situé près le village de Beaumont qui était ci devant et avant tout empiètement en friche ; lequel est mentionné dans les anciennes sections champ commun du village de Beaumont lettre B n°425… »
Mais le sieur Mazeau refuse de se retirer et de remettre les chemins dans leur état primitif et le 15 mai, M Macary qui semble-t-il n'est pas soutenu par le sous-préfet , donne sa démission:
« Monsieur le sous-préfet, j'ai l'honneur de vous prévenir que ne pouvant plus abandonner sans cesse mes intérêts personnels pour m'occuper à moi seul de ceux de la commune, et pour tout ce que j'éprouve de désagréable, je donne ma démission de maire que je vous prie bien d'accepter… »
Le 18 août, Elie Mazeau est nommé maire et Jean-Baptiste Fleurat adjoint.
1834
Une ordonnance royale du 19 mars autorise la commune à s'endetter de 2000F pour les réparations du presbytère.
1835
10 janvier : Le sieur Bernard dit ‘Bujou' a empiété en bâtissant sur le territoire de la commune. L'affaire s'arrange à l'amiable.
20 février : Procès verbal d'installation de Elie Mazeau comme maire et Pabot du Chatelard comme adjoint.
25 mai : Un certain Reitier Lagrange (membre du conseil en 1938) obtient une autorisation préfectorale pour établir une tuilerie et un four à chaux permanent près de Chauffour.
1837
16 mai : « … L'église de la paroisse est dans un état tel que les autels sont dans le plus grand état de dégradation, dépourvus de linges au point de ne plus puvoir célébrer l'office divin, point de livres ou ceux qui s'y trouvent sont très mauvais et totalement usés, ainsi que cela est constaté dans le procès verbal qu'en a fait le curé desservant… »
La fabrique n'ayant pas de ressources, la commune demande l'autorisation de s'imposer de 200F pour faire face aux dépenses.
3 septembre, nouveau procès verbal d'installation de Elie Mazeau et Pabot du Chatelard respectivement comme maire et adjoint.
17 septembre, épisode tragi-comique, on écrit au maire à propos de problèmes de salubrité à Caillaud :
« … plusieurs personnes circulant de la commune de Teyjat à celle de Javerliac ont remarqué sur la voie publique comme bien désagréable et très insalubre un égout de fosse d'aisance situé au haut du roc de Cailleau et directement exposé sur le passage, à droite du chemin de Javerliac ; moi-même, Monsieur le Maire, accompagnant des dames sur cette route, ai été témoin de l'indisposition momentanée de l'une d'elles causée par l'odeur et l'aspect de ces dégoûtantes immondices.
C'est d'après ces motifs, Monsieur le maire, que je prends la liberté d'exposer à votre vigilance administrative la nécessité d'ordonner à qui de droit le nétoiment de la voie publique et l'enlèvement des matières fécales. J'ai l'honneur… »
A partir du 1er mai 1838, les comptes rendus se poursuivent sur un autre cahier.