Eglise et presbytère de Teyjat
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Le journal l'union nontronnaise relate l'évènement :
Malgré le mauvais temps et les difficultés de communication, une foule très nombreuse où toutes les classes de la société se trouvaient confondues, tenant à manifester leurs sympathies tant pour les familles du glorieux décédé que pour l'armée - cette vieille armée qui nous console un peu des scandales du jour - avait tenu à rendre à celui qui fut un brave soldat de la Patrie, les derniers devoirs...
L'office fut chanté par MM les curés de Teyjat, Bussière, Javerlhac, Piégut, Busserolles et St-Martin-le-pin.
Au cimetière, discours de M le commandant du Maroussem :
... Après avoir vécu en soldat, il est mort en chrétien... Le général de Roumejoux va rejoindre dans la sépulture de sa famille, son beau-frère, le capitaine du Chatelard, dont je suis heureux de rappeler le souvenir... Lui aussi avait été un bon soldat; il avait fait partie de ces cohortes légendaires qui parcoururent l'Europe à la suite du grand empereur...
Ses services étaient beaux, sa carrière fut modeste, car il eut, comme tant d'autres hélas, le malheur d'être un de ces soldats que la politique a brisés.
Reposez en paix, mon Général! Nous sommes fiers d'avoir la garde de vos deux tombes qui nous rappellent l'une Austerlitz et Iena, l'autre Magenta et Solférino! Et quand nous voudrons dire à nos enfants le glorieux passé de notre histoire, nous leur dirons aussi que là, au milieu de nous, dans cet humble cimetière de village, dans la sépulture de cette famille si sympathique à tous, reposent deux soldats des plus belles années qu'ait eue la France...
Personnalités
Joseph Nadaud (1712-1775)
Curé de teyjat de 1745 à 1775, Joseph Nadaud fut un érudit et un historien important du Limousin (Teyjat appartenait alors au diocèse de Limoges).
Parmi ses oeuvres:
- Evêques de Limoges (1770, réédité en 1860)
- Pouillé ou mémoire pour l'histoire du diocèse de Limoges, édité en 1903
- Nobiliaire du limousin (imposant manuscrit de près de 3000 pages qui fait encore autorité chez les généalogistes)
Les registres paroissiaux qu'il a tenus à Teyjat sont aussi d'un grand intérêt pour l'histoire locale, parce qu'il y consigne des notes personnelles, en particulier les démêlés et les procès qu'il a avec la famille Labrousse.
La pension dont il bénéficiait de la part du roi Louis XV pour avoir déchiffré d'importantes chartes anciennes lui permit de financer à ses frais la construction du presbytère de Teyjat.
Voir les articles de R. Bouet dans les "chroniques nontronnaises" n°1 et de M. Belly dans "les cahiers de la Chapelle st Robert" n°18.
En ligne ci-dessous, document rare retraçant la vie de Pierre Bourrinet.
Plaquette éditée à l'occasion de l'inauguration en 1932 de la plaque à sa mémoire, apposée à l'entrée de la grotte de la mairie à Teyjat.
(Bergerac imprimerie la semeuse, 1932, in-8° de 11 pages)
Voir aussi Qui a découvert les gravures de la grotte de la Mairie?
Remerciements à M Patrick Esclafer de la Rode qui nous a communiqué beauoup de ces ces informations sur le général de Roumejoux.
Louis Agard de Roumejoux en 1865, alors que son régiment tient garnison à Paris, portant ses décorations et le schako, orné de l'aigrette blanche, signe distinctif du chef de corps.
Le presbytère de Teyjat
Pierre Bourrinet (1865-1931)
Acte de naissance de Pierre Bourrinet
Signature du général
La belle écriture fine et la signature du curé Nadaud dans les registres paroissiaux
Né le 20 décembre 1809 à Bussière-Badil. Son père Pierre Agard de Roumejoux, avait été anobli par lettres patentes du 24 décembre 1825.
 
C'est le frère de Marie-Thérèse de Roumejoux, épouse de Georges Pabot du Chatelard.
C'est aussi l'oncle d'Anatole de Roumejoux, historien et archéologue, fondateur de la SHAP, qui nous a laissé de précieux carnets de dessins d'architecture sur la Dordogne, récemment acquis par les Archives et la Bibliothèque de Périgueux.
 
Elève de l'école de Saint Cyr, il est nommé Sous lieutenant le 1/10/1832 au 27e RI, Lieutenant le 30/5/1837, Capitaine le 30/1/1841.
En avril 1843, il rejoint le 2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique et à compter de cette date, va servir 9 ans en Algérie. Il s'y distingue en 1846 dans les engagements des 10 et 11 mars contre Bou Maza au pied de l'Ouarsennis. Il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur en août de la même année.
Il est promu Chef de bataillon le 21/4/1852 et est nommé au 2e régiment de la Légion étrangère.
En aout 1852, il passe au 74e régiment d'infanterie, puis il embarque pour la campagne d'Orient en mai 1854, son régiment étant affecté à la division Forey. Embarqué en mai  1854, le régiment occupe la Grèce durant un mois, puis débarque à Varna le 30/6/1854. Après avoir souffert du choléra, il débarque le 15 septembre en Crimée. Lors de la bataille de l'Alma, le 74e RI intervient au centre de la ligne sur la position du télégraphe et n'a que 3 blessés dans la bataille. Suivant l'armée russe sans se presser, l'armée française fait le siège de Sébastopol, le régiment s'établissant à la gauche de la ligne. Lors de l'automne et de l'hiver 1854, le 74e Ri est engagé dans plusieurs actions du siège, en particulier le 5/11/1854, le commandant Agard est blessé légèrement à l'oeil droit et au front par des éclats de pierre.
Le 15 janvier 1855, à 2 heures du matin, le 2e bataillon est attaqué violemment par une colonne ennemie forte de 400 hommes environ et parvient à repousser l'ennemi au corps à corps au prix de 17 tués et de 23 blessés. L'historique du régiment relate : "Le commandant Agard de Rouméjoux paya lui aussi vaillamment de sa personne. Il fut grièvement blessé d'un coup de baïonnette au moment où, monté sur la dernière banquette, il encourageait ses hommes à faire courageusement leur devoir". Son dossier de légion d'honneur mentionne que ce coup de baïonnette lui traversa la poitrine de part en part.
Il est cité à l'ordre général de l'armée comme ayant fait preuve d'une bravoure remarquable dans l'engagement et est promu officier de la Légion d'Honneur.
Lieutenant Colonel le 14/3/1855, au 72e régiment d'infanterie. Quittant la Crimée le 7/5/1855, il retourne en Algérie.
Promu Colonel le 30/12/1857 au 27e RI, il commande le régiment durant neuf ans, notamment en Italie. Il est promu Commandeur de la Légion d'Honneur le 12/3/1862.
Il est promu Générale de brigade le 21/12/1866 et il est mis à la tête de la subdivision de l'Aveyron à Rodez, puis d'une brigade du camp de Lannemazan, puis à l'été 1869, une brigade du camp de Chalons. Au déclanchement de la guerre de 1870, il exerce des fonctions territoriales dans l'Aveyron  et il n'obtient pas de commandement actif.
Il est placé dans la section de réserve en décembre 1871. A compter de cette date, il réside à Teyjat, au Chatelard, chez sa soeur Marie-Thérèse, qui vient de perdre son mari Georges Pabot du Chatelard.
En 1896, il demande - sans l'obtenir - le grade de grand officier de la légion d'honneur.
 
Il meurt deux ans plus tard au Chatelard le 27 septembre 1898 et il est enterré dans le cimetière de Teyjat.
Le Chatelard, dessin d'Anatole de Roumejoux (neveu du général)
(Bibliothèque de Périgueux)
Henri Laforest (1904-1989)
Homme politique né à Nontron  le 19 juillet 1904.
 
Docteur en droit, il exerce la profession d’avocat et entre sous l’occupation au cabinet de Pierre Cathala, ministre des finances, mais rejoint la résistance en 1944. Il commande en 1944 une compagnie de l'Armée secrète dans le maquis alpin. Intégré à la 1ère armée française, il fait campagne en Allemagne en 1945.
Élu député radical de Dordogne en 1951, réélu en 1956, maire de Nontron en 1953, 1959 et 1965, 1971, conseiller général de Mareuil puis de Nontron, il fut plusieurs fois secrétaire d'état (forces armées) sous la IVème république, dans les gouvernements Edgar Faure, Guy Mollet, et Bourgès Maunoury.
A la mairie de Nontron où il exerce quatre mandats consécutifs, il se heurte à Georges Bonnet. Sa carrière politique se termine en 1977 alors qu’il est battu aux municipales par la liste conduite par René Join.
 
Apparenté à la famille Pabot du Chatelard (voir la généalogie de la famille Pabot du Chatelard) il fut longtemps propriétaire du manoir de Braugnac à Teyjat où il passa sa retraite après s’être retiré de la vie politique. Il y meurt le 13 janvier 1989.
 
Général Louis Come Agard de Roumejoux (1809-1898)
Le livre : Pierre Bourrinet et l'histoire des découvertes préhistoriques à Teyjat
est disponible en mairie de Teyjat (15 €)
Madeleine Isabelle Pabot du Chatelard, mère de Joseph de Beynac
Joseph de Beynac est le fils de Jean-Baptiste, comte de Beynac, lieutenant de louveterie et d'Isabelle Pabot du Chatelard. La noblesse de la famille de Las Escuras de Beynac est pontificale par bref du pape Clément XIII donné à Avignon le 5/06/1759. La famille de Beynac était propriétaire du château de Beynac, commune de Saint-Saud (Dordogne).
 
Il épouse Caroline Kirkpatrick de Closeburn, nièce de l'impératrice Eugénie de Montijo et de l'empereur Napoléon III. Ils n'auront pas d'enfants.
 
Élevé dans l'art de la vénerie par son père, lieutenant de louveterie, dès son plus jeune âge, Joseph de Beynac voue une passion débordante pour ce sport. Il deviendra l'un des plus grands maîtres d'équipage en France de 1882 à 1936.
 
Tout d'abord de 1882 à 1891 avec un équipage de 35 bâtards poitevins il prend 57 loups, 126 sangliers et 18 chevreuils. En 1892 il fusionnera son équipage avec celui de M. Lajoux à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne). En 1911 il reforme un équipage de 40 bâtards du Haut-Poitou.
 
Ses territoires de chasse sont les forêts de La Rochebeaucourt, d'Horte, de la Braconne et de nombreux territoires privés entre Angoulême, Périgueux et Mareuil-sur-Belle.
 
Le comte de Beynac est également un dandy célèbre à Paris au début du XXe siècle. Il est l'ami ou le frère de cœur du baron Robert de Nexon et du Marquis de Jumilhac. Tous les trois sont les amis, confidents et "protecteurs" d'Adrienne Chanel et de Gabrielle Chanel.
Acte de naissance de Joseph de Beynac
Le comte de Beynac était de ces aristocrates aux solides attaches terriennes, aux vigoureuses moustaches, passionné de chasse à courre, et pourvu de cette pointe d'extravagance qui, tout en faisant de lui un personnage, constituait, aux yeux de ses familiers, l'essentiel de son prestige. Jamais on n'entendait parler des mots, des collections ni même des châteaux du comte de Beynac, moins encore de sa fortune, mais toujours de son, accent et de son originalité. Et si l'on se répétait quelque anecdote le concernant, c'était pour mieux mettre en valeur son pittoresque : M. de Beynac était ce Nemrod qui venait avec sa meute de forcer non point un cerf mais un loup, le dernier que l'on ait vu en Limousin; M. de Beynac était ce joueur qui, d'un seul coup de dés, avait gagné quatre danseuses du Casino de Paris à quatre de ses camarades, et qui, pour fêter sa victoire avait embarqué les demoiselles dans son break, puis, chantant à tuetête et en patois, avait fait remonter les Champs-Elysées à tout son monde, au grand galop de ses quatre anglo-normands; M. de Beynac, enfin, était ce gaillard qui, à quelque temps de là, ayant aussi joué ses chevaux et les ayant perdus, s'était vu contraint de regagner sa province à pied ... ce qu'il avait fait comme en se jouant.
 
Tel était l'homme qui s'était épris d'Adrienne.
 
Plus qu'au trois quarts ruiné, il avait trouvé en la personne de son meilleur ami – le marquis de Jumilhac – une sorte de mécène, toujours prêt à lui faciliter ses frasques à condition d'y être associé. L'un et l'autre, tout en courtisant Adrienne, servaient de mentors au fils d'un châtelain de la région. Fort joli garçon, le jeune homme était déjà bon chasseur et excellent cavalier. En ce domaine ils n'eurent rien à lui apprendre. Mais ils s'attachèrent à le guérir du sérieux provincial. Sachant faire son profit de l'expérience de ses mentors, le jeune homme était devenu en peu de temps un club-man d'une élégance ébouriffante.
 
C'était donc un trio d'admirateurs qui se disputaient la compagnie d'Adrienne.
 
S'il ne faisait nul doute qu'en sa qualité d'aîné, c'était au comte de Beynac qui revenait le rôle de protecteur en titre, il ne semblait pas aussi évident qu'il fût le seul favori.
http://charenteperigord.canalblog.com/archives/2016/05/15/33816669.html
Pierre Antoine Marie Joseph de las Escuras, dit Joseph de Beynac, est né au Chatelard à Teyjat le 8 octobre 1863. Sa vie assez tumultueuse fit l'objet d'un roman Roquemaure, tiré de ses récits de chasse.
Remerciements à M Jean-Philippe Durand-Pabot du Chatelard qui nous a fourni cette biographie  https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_de_Beynac
Joseph de Beynac (1863-1951)
 
Né à Piégut-Pluviers le 10 mai 1865, fils de Pierre Bourrinet, propriétaire ; il fit ses premières études à l’école de Piégut et entre à l’école normale de Périgueux en 1880. Il en sort en 1883 et exerce aussitôt à Busserolles en tant qu’instituteur adjoint.
Il y rencontre son épouse Marie Chamois et s’y marie le 5 avril 1888. Il est appelé à la direction de l’école de Teyjat en 1893 et ne la quittera que pour prendre sa retraite en 1924.
 
Pierre Bourrinet ne ménage ni son temps, ni ses efforts pour remplir cette mission qu’on pourrait presque comparer à un sacerdoce puisqu’il fait non seulement la classe aux enfants mais donne aussi des cours du soir aux adultes, organise des conférences et des séances de projection, se préoccupe de la sécurité et de la santé des enfants, intervient pour maîtriser les épidémies et assister les malades. Tout cela lui vaudra plusieurs récompenses : médaille des épidémies en 1905 pour héroïsme civique, officier d’académie en 1912.
Comme instituteur, il a laissé le souvenir d’un maître dévoué mais exigeant et sévère qui s’efforçait de pousser ses élèves au maximum de leurs capacités. Franc maçon.
Travailleur infatigable, il assumait aussi le secrétariat de mairie et les recensements.
A partir de 1897, il organise des cours d’adultes et des conférences populaires l’hiver, jusqu’à 4 soirées par semaine. Il en paie lui-même les frais de chauffage et d’éclairage jusqu’en 1907, date à laquelle il se décide à  en demander le remboursement au conseil municipal.
 
En 1901, il organise une souscription qui réunit la somme de 130F pour ouvrir une bibliothèque et acheter une lanterne à projections pour développer l’instruction des adultes des deux sexes.
 
Ses vacances et les loisirs qu’il lui reste, il les consacre aux fouilles et aux recherches sur l’histoire des premiers hommes.
 
En 1903 (date attestée par un courrier envoyé au sous-préfet de Nontron le 16 août 1907), il fouille l’abri Mège.
 
Le 1er avril 1906 à l’initiative de M Pabot-Chatelard l’ancien préfet, M Bourrinet est félicité par le conseil municipal pour sa conduite pendant une épidémie:
« …l’instituteur de Teyjat M Bourrinet a eu pendant l’épidémie de grippe infectieuse une conduite méritant tous les éloges et on ne saurait trop le louer de ce bel exemple de solidarité sociale qu’il a donné à tous, [le conseil] s’associe unanimement aux paroles de M Pabot-Chatelard, félicite chaleureusement M Bourrinet du dévouement et du courageux exemple qu’il a montrés pendant l’épidémie, signale tout particulièrement sa belle conduite aux pouvoirs publics et à ses chefs directs… »
La même année, il fait des fouilles à la grotte des Grèzes, à 5 km de Teyjat. Il y recueille une belle industrie moustérienne, et mettra plus tard en évidence ces
« burins moustériens » considérés jusqu’alors comme des déchets de taille.Après sa retraite, P. Bourrinet se fixe à Périgueux  et continue ses fouilles dans la région de Brantôme, notamment à la Tabaterie, commune de la Gonterie-Boulouneix, en y associant son gendre Pierre Darpeix.
 
Il décède « après de longs mois de souffrance » le 25 août 1931.
Journal Le sport universel illustré, 1927
(site memoiredesequipages.fr)
Article de presse relatant le mariage de Joseph de Beynac avec Mlle de Kirckpatrick.
Joseph de Verneilh Puyraseau est lié à l'histoire de Teyjat par sa fille Mathurine de Verneilh qui épouse Antoine François Pabot du Chatelard (le frère du maire de Teyjat Georges Antoine Pabot du Chatelard).
Antoine François décède assez jeune (avant 1817) et baron Joseph de Verneilh Puyraseau qui habite le château de Puyraseau à Piégut-Pluviers séjourne souvent à Teyjat après le veuvage de sa fille.  
Juriste de formation, Franc-maçon, avocat, il adhère au mouvement révolutionnaire et fonde la société révolutionnaire de Pluviers dont il sera le premier maire, puis président du Tribunal de Nontron.
Élu député à l'assemblée législative, il siège parmi les modérés. Nommé Préfet de la Corrèze, puis du nouveau département du Mont Blanc (actuelle Savoie), il devient en 1804 directeur du Ministère de l'intérieur. En 1808, Il est chargé d'examiner le projet de code rural de 1807. Ce projet sur le modèle du code civil se caractérisait par sa modernité : la liberté des assolements était proclamée, les droits de parcours et de vaine pâture étaient supprimés. Le fermage devenait de fait le seul mode d'exploitation autorisé.  
Le décret impérial du 19 mai 1808 décide de l'examen du projet par des experts nommés par les préfets. Ces observations furent rassemblées et publiée par Joseph Verneilh-Puyraseau :
Observations des commissions consultatives sur le projet de Code rural, recueillies, mises en ordre et analysées, avec un plan de révision du même projet en vertu d'une autorisation de Son Excellence le Ministre de l'Intérieur, Paris, Imprimerie impériale, 1810-1814, 4 tomes.
Mais les discussions sur le Code rural traînent en longueur et celui-ci ne verra jamais le jour. Seul un Code forestier fut publié, en 1827, devant l'urgence causée par les dégradations des futaies.
Joseph de Verneilh Puyraseau servira ensuite tous les régimes jusqu'en 1830.
A la fin de sa vie, il rédige Histoire politique et statistique de l'Aquitaine, ou des pays compris entre la Loire et les Pyrenees, l'Ocean et les Cevennes. (Paris: M.P. Guyot ; Ponthieu, 1822-1827, 3 tomes) et publie ses mémoires (mes souvenirs de 75 ans, Limoges 1836) où il relate ses rencontres avec le pape Pie VII, Napoléon et d'autres grands personnages de l'époque ou ses amis : Maine de Biran.
Ses petits-fils Félix l'archéologue et Jules, le dessinateur élève de Viollet le duc ont largement contribué à faire connaître les monuments de la Dordogne.
La famille de Verneilh Puyraseau blasonnait « d'argent à trois palmes de sinople mouvantes d'un croissant de gueules, au chef de même chargé de trois étoiles d'argent. »
Joseph de Verneilh Puyraseau (1756-1839)